Peindre un mur… c’est pourtant pas si compliqué
Vient enfin le jour ou le peintre sonne à la porte pour repeindre ladite salle de bain, en couleur jaune serin. Le démarrage est laborieux, mais l’artisan semble comprendre ce que l’on veut de lui : peindre un mur avec une nuance de jaune
Se passe une heure, ma voisine repasse devant la salle de bain dans laquelle le peintre est en train de repeindre le mur, et voit un magnifique bleu qui commence à re-couvrir les parois de la salle de bain.
Elle arrête donc immédiatement les opérations, échange téléphonique entre le peintre et son patron, puis entre la cliente et le patron, pour finir par conclure qu’effectivement, jaune serin et bleu celeste ne peuvent pas décemment se substituer l’un à l’autre.
La solution est trouvée : le patron va passer déposer « immédiatement » les nouveaux pots de peinture.
Quasiment deux heures plus tard, le peintre peut se remettre au travail et peindre enfin ce mur conformément aux attentes de la cliente, après réception des pots.
Reste néanmoins LA QUESTION : à quel moment, et par quelle alchimie mystérieuse, un pot de peinture jaune serin a-t-il pu devenir bleu céleste ??
Je n’ai bien évidement pas la réponse, n’ayant pas assisté à l’ensemble des étapes, mais à la lumière de ce que nous faisons chez Acorus, voici quelques éléments qui pourraient éviter que ce phénomène d’altération des couleurs ne se reproduise plus.
6 règles d’or pour réduire les gaspillages lorsqu’on doit peindre un mur
- un même interlocuteur (chez Acorus, c’est un pilote) du début à la fin limite la perte d’information
- documenter, c’est la base. Chaque technicien a sur lui, en format électronique ou papier, la liste précise des opérations qu’il doit réaliser, pour chaque lieu d’intervention
- étiqueter évite les erreurs, la consommation de gaffeur orange est (par exemple) importante à l’agence Paris 13, chaque produit qui arrive est tout simplement marqué du nom du client auquel il est destiné
- le client achète du temps de main d’oeuvre, tout moment passé à attendre (le client, un collègue, du matériel…) doit être traqué systématiquement
- autonomiser pour approvisionner : il n’est pas question qu’un technicien ne puisse pas travailler faute des moyens adéquats. Il est donc responsable de la présence dans son camion des petites fournitures indispensables, et sait ou il peut aller s’approvisionner en cas de besoin
- avoir un réseau dense de fournisseurs permet de trouver facilement et à proximité fournitures et consommables
Faire « bien » du premier coup
Oui, se tromper de couleur, c’est plus grave qu’on ne pense :
- ce n’est pas parce qu’on peut rattraper une erreur qu’elle n’est pas grave, ici 2 m² de peinture bleue sont facilement rattrapables
- c’est inimaginable et incompréhensible pour le client. Pour éviter d’opérer du « mauvais coté » le chirurgien suit une checklist, tout comme le commandant de bord pour faire décoller son avion, même si il a plusieurs milliers de séquences de décollage et d’atterrissage à son actif
- refaire prend du temps, et il y a forcément une personne qui paye ce coût supplémentaire : le prochain client sur lequel il faut se « refaire », l’ensemble des clients qui payent 5 à 10% de plus par précaution pour les cas ou il faut refaire une partie de la prestation, le salarié qui fera peut-être des heures supplémentaires (non payées ?), le patron lui-même qui ne sachant pas anticiper et corriger cette perte, finira par déposer bilan comme plus de 55 000 entreprises du secteur en 2016
En conclusion si peindre un mur n’apparaît pas en soi comme une opération compliquée, estimer correctement le prix, la durée d’intervention nécessaire, proposer un prix juste, planifier pour respecter une date de début & une date de fin, et s’y tenir nécessite de la rigueur, de l’organisation, et de la technicité. Toutes choses que nous maîtrisons chez Acorus, pour tenir nos engagements vis à vis de nos clients.